Au Décoto, la volonté de garder la rôtisserie dans le giron familial

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Saga familiale

Wendy Noel
w.****@ag******.fr

En 2012, Harry Julius a repris l’enseigne de restauration rapide tenue par son beau-père Maurice Ozier-Lafontaine depuis une trentaine d’années.  • PHOTO WENDY NOEL

Créé en 1965, le Décoto est repris dans les années 80 par Maurice Ozier-Lafontaine, un des cousins du fondateur qui revend finalement l’affaire à son beau-fils Harry Julius en 2012. Dix ans plus tard, ce dernier nourrit des projets pour cette entreprise de quatre salariés, devenue au fil des années « une institution » pour les Foyalais. 

Il est 11 heures ce mercredi quand Harry Julius
nous accueille sur la terrasse de son établissement Le Décoto,
situé boulevard Général-de-Gaulle à Fort-de-France. À l’intérieur,
un flux de clients réguliers venus acheter un sandwich ou un poulet
grillé accapare entièrement la vendeuse. À l’extérieur, quatre
touristes accompagnés d’une guide marquent une pause dans leur tour
gourmand de Fort-de-France.

Dans la cuisine, des christophines cuites
attendent dans un plat tandis que des volailles rôties sont
alignées les unes à côté des autres. « On fait environ
cinquante poulets par jour », confie, à demi-mots, Harry
Julius. Et le gérant d’ajouter, en lorgnant sur la carte accrochée
au mur : « On a repris la base de ce qui existait en
continuant à proposer des choses assez rares comme le sandwich aux
testicules. Actuellement, on a 15 à 17 sortes de sandwiches
différents ». 

« Le sens du commerce »

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